4 points clés pour les investisseurs :
L’impact de la crise sanitaire sur l’immobilier d’entreprise a inégalement affecté les placements en « pierre papier ». Si les rendements des SCPI ont globalement résisté, les foncières comme les OPCI ont été sanctionnées par le marché. A.G.M. Consulting a fait le bilan et force est de constater que nous avons choisi les « bonnes SCPI »
La crise sanitaire a fait de cette pandémie de lourds dégâts sur tous les pans de l’économie, a tel point qu’on en finit par se demander si les règles qui régissaient les fondamentaux économiques sont toujours valables aujourd’hui.
Parmi les secteurs qui ont particulièrement souffert :
Les confinements successifs, les fermetures des frontières et surtout des bars, restaurants et autres lieux de rencontres, ont particulièrement mis à mal les secteur Touristique, à commencer par le secteur Hôtelier.
Une tuile pour les SCPI spécialisées dans ce type d’actif.
Les SCPI investies majoritairement dans les commerces sont également ébranlées de façon inégales.
Bref, on peut légitiment s’interroger, sur la santé financière de nos SCPI, quand on sait que la capacité de report de loyers octroyé par l’état a été appliqué par différents acteurs à tort ou à raison.
Commençons par une note positive, des domaines ont été épargnés :
Les SCPI adossées aux plateformes logistiques, entrepôts etc. n’ont pas subi de confinement.
De nombreuses SCPI axées sur le tertiaire, semblent avoir été miraculeusement épargnées.
Mais surtout les SCPI ayant des actifs à l’étrangers sortent particulièrement bien leur épingle du jeu : Corum Origin par exemple.
Cela va-t-il impacter les rendements ?
La question est légitime, surtout que la SCPI sert de complément de revenu à la retraite bien souvent.
On attend un repli compris entre 1% et 2% un moindre mal pour les SCPI classiques.
Nous nous enorgueillissons d’avoir sélectionné des SCPI suffisamment diversifiées pour que cet impact soit inférieur à 1%.
La question qui suit est donc évidente : est-ce le moment de renforcer la partie SCPI de notre allocation d’actifs ?
Rappelons que l’investissement en SCPI se fait toujours avec un horizon de 10 ans minimum. Dans ce cas, une crise ne peut constituer selon nous, qu’une opportunité.
Nous attendrons cependant 1 à 2 exercices afin de constater l’impact éventuel sur la valeur des parts ou sur le rendement.
La nouvelle donne dans l’immobilier tertiaire devrait donc profiter aux SCPI les plus matures, développées et diversifiées. En effet elles sont capables de s’adapter quel que soit le contexte et l’ont démontré en 2020.