La Direction générale des finances publiques (DGFIP) se veut à la pointe de la technologie et pionnière dans l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour maximiser l’efficacité des opérations fiscales. C’est les bureaux du service « ciblage des opérations fiscales » au ministère de l’Économie qui hébergent cette initiative.
L’IA du fisc repose avant tout sur des algorithmes et des données fiscales, permettant d’analyser d’énormes volumes d’informations à la recherche d’anomalies. Pour l’heure, les modèles se concentrent principalement sur la fraude à l’impôt sur le revenu, mais l’objectif est d’atteindre 50% de contrôles fiscaux automatisés sur les particuliers d’ici 2027.
Un exemple d’application réussie est l’algorithme « loyer attendu » qui identifie les propriétaires déclarant moins de loyers qu’ils n’en perçoivent, aboutissant à des redressements fructueux.
Ce processus n’est cependant pas totalement automatisé puisque les suggestions de l’IA sont toujours vérifiées par des agents humains. La DGFIP explore également des applications innovantes, telles que l’utilisation de l’IA générative pour optimiser la répartition des amendements du projet de loi de finances, visant à accroître toujours plus l’efficacité et la productivité des opérations fiscales.