Pour améliorer les performances de vos contrats, notamment des fonds euros, nous avons pris le parti de nous tourner vers les supports immobiliers accessibles en assurance vie sous forme d’unités de compte (UC).
Les plus courants sont les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) éligibles à l’assurance vie et, dans une moindre mesure, les organismes de placement collectif en immobilier (OPCI). Depuis peu, une troisième catégorie émerge : les sociétés civiles immobilières (SCI), parfois aussi appelées SC, pour sociétés civiles.
DES PRODUITS APPRÉCIÉS DES INVESTISSEURS ET DES ASSUREURS
En 2021, les SCI ont rapporté + 3,80 % en 2021 (contre + 2,89 % en 2020). Un résultat honorable pour un actif peu risqué : il se situe à 3 sur une échelle de risque allant de 1 (le niveau le plus faible) à 7 (le plus élevé). En plus d’être performantes, elles sont aussi liquides et peu volatiles. Les investisseurs ne s’y sont pas trompés : l’an dernier, les 31 produits disponibles en assurance vie ont collecté 3,1 milliards d’euros, soit 30 % de la collecte globale des fonds immobiliers grand public ; un chiffre en hausse de 10 % par rapport à 2020. Appréciées des particuliers, les SCI le sont, aussi, des assureurs.
Ce qui n’est, par exemple, pas le cas des SCPI jugées par ces derniers contraignantes à gérer et pas assez liquides (ils doivent, en effet, garantir la liquidité des produits figurant dans leurs contrats).
Quant aux OPCI, perçus comme «fourre-tout» car contenant, à la fois, des actifs financiers et immobiliers, c’est aux particuliers qu’ils n’ont pas l’air de plaire…
BIEN CHOISIR PARMI LES 30 SCI DISPONIBLES
Contrairement aux SCPI, qui doivent détenir des immeubles en direct et aux OPCI, contraints de conserver une poche financière minimale, les SCI peuvent librement piocher dans la palette des actifs et supports immobiliers : parts de SCPI, d’OPCI, d’OPPCI (OPCI réservés aux institutionnels), de sociétés par actions simplifiées, participations dans des clubs deals voire fonds indiciels.
Sachez également que la sélection d’une SCI est plus difficile que celle d’une SCPI : en effet, les informations mises à disposition des investisseurs sont moins nombreuses et moins normées pour les SCI que les SCPI. Il convient d’étudier la qualité et l’expérience de la société de gestion, à sa stratégie d’investissement mais également à vos convictions personnelles, certains thèmes (santé, actifs zéro carbone, recyclage urbain ou viager) pouvant davantage vous interpeller que d’autres.
Le succès des SCI devrait perdurer, avec une offre amenée à s’élargir. Les assureurs cherchent, en effet, à dissuader les épargnants d’investir dans les fonds en euros, alors qu’ils représentent encore 85 % des encours des contrats. Les unités de comptes immobilières en général et les SCI en particulier semblent avoir de beaux jours devant elles.